Amplification du point G (G-Shot)
Après bien des controverses sur son existence, le « point G » est aujourd’hui reconnu comme l’équivalent de la prostate féminine. Sa stimulation est à l’origine de l’orgasme dit vaginal. Le point G est une zone érectile de 2 à 3 cm de grand axe située dans la paroi vaginale antérieure à 3 cm de l’orifice vaginal, à mi-chemin entre le pubis et le col de l’utérus. Sa taille et sa sensibilité sont variables d’une femme à l’autre. Il possède sa propre réactivité musculaire aux diverses stimulations, ainsi qu’une fonction exocrine (excrétion du fluide vaginal).
Son fonctionnement peut être perturbé et entraîner au fil du temps une baisse du désir. Les causes peuvent être diverses : d’origine hormonale (baisse des hormones avec le temps), également anatomiques accompagnant des troubles de la statique pelvienne avec perte de la tonicité périnéale après accouchement, après une chirurgie pelvienne, périnéale… psychologiques enfin avec déni périnéal, anorgasmie primitive ou secondaire. Une réponse peut être proposée avec « l’amplification du point G » permettant d’exposer cette zone érogène pour qu’elle soit plus facilement stimulée.
- Il s’agit d’une injection de 2 à 3 ml d’acide hyaluronique, produit naturel et résorbable, utilisé également en médecine esthétique pour le traitement des rides, constituant normal du derme, et permettant une réhydratation des tissus. L’effet obtenu est une stimulation des glandes para-urétrales et leur sécrétion, facilitant la lubrification de la zone, ainsi qu’un effet volume. Cette injection est quasi indolore et réalisée en ambulatoire.
- L’augmentation de volume de cette zone va la rendre plus facilement stimulable, et permet d’améliorer ces troubles sexuels.
- Cette technique constitue le seul traitement de rajeunissement, de soutènement de cette zone érogène tissulaire, modifiée au cours des différentes périodes génitales féminines.
- L’effet dure entre huit et douze mois.
- Les effets indésirables sont rares : douleurs au point d’injection, réaction inflammatoire locale (moins de 5%). En revanche, un saignement superficiel est fréquent juste après l’injection.