Lifting de l’intérieur des cuisses

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Lorsqu’en plus d’une infiltration adipeuse, il existe un affaissement important du revêtement cutané qu’une lipoaspiration seule ne suffit pas à traiter, il convient de réaliser un lifting de la face interne des cuisses.

  • Cette intervention a pour but de retirer l’excès cutané, de réduire l’épaisseur du pannicule adipeux, et de fixer le plan superficiel au plan musculaire et aponévrotique.
  • Avant l’intervention, un bilan pré-opératoire est réalisé afin de dépister une éventuelle contre-indication.
  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale ou dans certains cas sous anesthésie péridurale.
  • Une lipoaspiration première est effectuée, en réduisant l’infiltration adipeuse souvent importante dans cette région.
  • L’incision est faite dans le pli inguinal et se prolonge dans le pli fessier.
  • La quantité de peau excédentaire est, de ce fait, réséquée et une fixation est réalisée aux plans aponévrotique et musculaire.
  • La cicatrice, située dans un pli naturel est relativement discrète.
  • Après l’intervention, un pansement de contention (ou un vêtement élastique de type panty) est mis en place et maintenu pendant quelques jours.

Risques et complications

Risques anesthésiques

Comme toute intervention chirurgicale, le lifting de cuisse présente des risques. Ils seront exposés dans leur ensemble lors de la consultation pré-anesthésique.

Risques liés à l’intervention
  • Accident thromboembolique (phlébite, embolie pulmonaire) : assez rare suite à ce type d’intervention. Le port de bas de contention veineuse et la prescription d’anti-coagulants dans les jours qui suivent l’intervention permettent d’en diminuer le risque.
  • Hématome : saignement qui se traduit par une augmentation soudaine du volume de la cuisse et justifie une reprise rapide au bloc opératoire.
  • Infection : favorisée par le diabète ou un hématome, elle peut demander un drainage chirurgical et un traitement antibiotique.
  • Retard de cicatrisation : souvent du à une désunion cicatricielle ou à une nécrose cutanée, il est assez rare dans le cas d’un lifting de cuisse.
Risques secondaires à moyen terme (< 6 mois)
  • Troubles de la sensibilité : pouvant survenir principalement dans la région supérieure de la face interne de la cuisse, ils disparaisent en 3 à 6 mois.

Imperfections

Les imperfections ne constituent pas des complications. Il s’agit essentiellement de cicatrices un peu plus visibles. La cicatrice elle, ne disparaît jamais complètement. D’abord d’aspect rosé et enflé jusqu’au troisième mois post-opératoire, elle s’estompe ensuite progressivement pour peu à peu, se faire dicrète. Le plus souvent, ces imperfections peuvent faire l’objet d’une retouche chirurgicale ultérieure.

En conclusion

  • Cette intervention corrige efficacement l’affaissement des tissus de la face interne des cuisses, avec une cicatrice relativement discrète puisque située dans un pli naturel.
  • Le port d’un panty est utile, facilite les suites opératoires et améliore le confort.