Mastopexie (Correction de ptôse mammaire)

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L’intervention consiste à corriger la ptôse (affaissement des seins) ainsi qu’une eventuelle asymétrie en minimisant les cicatrices.
 
La poitrine redressée redonne harmonie et féminité à la silhouette de la patiente.
 
Quelles sont les meilleures indications pour la correction ?
 
Les meilleures indications du traitement d’une ptôse mammaire sont :

  • Les ptôses d’emblée importantes, chez la jeune femme, souvent associées à une hypertrophie mammaire.
  • La ptôse secondaire à un amaigrissement important et à une diminution du volume mammaire.
  • La ptôse fréquente au terme des grossesses, associée à une involution de la glande mammaire.
  • Une asymétrie mammaire peut exister avec un sein harmonieux et un sein ptôsé. L’intervention portera sur le sein ptôsé.

 
Cette intervention peut être effectuée à partir de 17 ans dans les formes importantes, c’est la gêne mal vécue qui impose d’intervenir sachant que l’allaitement futur, s’il n’est pas trop prolongé n’entraine pas de dégradation du résultat.
 
Comment se déroule la première consultation ?
 

  • La première consultation est fondamentale car elle permet de cerner les motivations et de fixer des objectifs précis.
  • Les antécédents médicaux et chirurgicaux sont évoqués (allergies et prise médicamencateuse…). Le passé gynécologique et obstétrical est précisé ainsi qu’une éventuelle prise de pillule contraceptive.
  • L’examen clinique permet de quantifier le volume mammaire et de préciser l’importance de la ptôse.
  • Il permet également de préciser si une hypertrophie ou une hypoplasie est associée. Des mensurations sont prises et la taille du soutien-gorge est notée.
  • La qualité de la peau est notée (existence de vergetures, pigmentation, tonicité, le type de glande est estimé (sein glandulaire, graisseux ou mixte).
  • Des documents photographiques sont utiles pour l’évaluation opératoire.

 
Y a-t-il une préparation à l’intervention ?
 

  • Une consultation avec le médecin-anesthésiste est programmée avant l’intervention pour pratiquer un examen clinique complet et prescrire les examens complémentaires nécessaires.
  • Cette consultation permet d’évoquer les différents types d’anesthésie, de prendre toutes les mesures de sécurité.
  • Une mammographie ou une échographie est réalisée en fonction des antécédents, de la qualité de la glande et pour dépister un éventuel kyste associé qui sera retiré en même temps.

 
Comment se déroulera l’intervention ?
 
Quel type d’anesthésie sera pratiqué ?

  • L’anesthésie générale est indiquée pour ce type d’intervention.
  • Couramment pratiquée à la Clinique Élysée Montaigne, elle répond à des critères de sécurité maximale.

 
Quelle est la durée de l’intervention ?

  • L’intervention dure en moyenne 1h30.
  • Cependant, si une hypertrophie y est associée, sa correction étant nécessaire, la durée totale est de 2 heures.

 
Y aura-t-il des cicatrices visibles ?

  • Cette intervention laisse des cicatrices dont la longueur dépend de l’importance du degré de ptôse et de l’éventuelle hypertrophie associée. Le plus souvent, cette cicatrice a la forme d’un « T » inversé dans les cas importants.
  • Dans d’autres cas, sa forme est en « L » ou en « I ».
  • Le rôle du chirurgien plasticien est bien entendu d’éviter toute cicatrice inutile.
  • Ces cicatrices feront l’objet de soins attentifs et d’une surveillance rigoureuse pour améliorer au mieux le potentiel cicatriciel propre à chaque patiente.
  • Dans certains cas particuliers, lorsque la ptôse est modérée et que le volume mammaire n’est pas petit, il est possible, selon les artifices techniques récents, de corriger la ptôse par voie uniquement péri-aréolaire. La cicatrice est alors, plus discrète.
  • C’est lors de la consultation que chaque cas est précisé et que le type de cicatrice est indiqué en fonction du cas particulier de la patiente.

 
Comment se déroule l’intervention ?

  • Le dessin est effectué avant l’intervention sur une patiente debout chez qui les mesures sont prises avec précision.
  • L’intervention est faite sous anesthésie générale et permet de repositionner l’aréole ainsi que l’ensemble de la glande selon le repérage pré-opéatoire.
  • Le volume glandulaire est concentré pour réaliser la projection d’un cône mammaire.
  • Le tissu cutané excédentaire est retiré. La suture cutanée est réalisée avec des fils résorbables.

 
Quel type de pansement sera utilisé ?

  • C’est un pansement modelant en forme de soutien-gorge légèrement compressif qui est utilisé le premier jour.
  • En fonction de l’intervention et du type de peau, le mode de contention est adapté.
  • C’est un soutien-gorge qui maintient bien la poitrine qui est conseillé et son port est utile au moins les deux premiers mois qui suivent l’intervention.

 
Quelle est la durée de l’hospitalisation ?
 
De courte durée, elle n’excède en général pas deux jours.
 
Quelles sont les suites prévisibles en post-opératoire ?
 

  • Les suites sont peu douloureuses en général, et des antalgiques sont prescrits de façon systématique.
  • Les fils utilisés sont résorbables et il existe un œdème qui régresse en deux ou trois semaines.
  • Certaines précautions sont bien sûr à conseiller, comme éviter des efforts importants ou un sport trop physique pendant une quinzaine de jour.

 
Y a-t-il des complications liées à cette chirurgie ?
 

  • Comme toute intervention chirurgicale, la correction d’une ptôse mammaire peut avoir quelques rares complications telles que : infection, hématome ou une complication anesthésique.
  • Dans le cas de ptôse mammaire importante, il peut exister des problèmes cicatriciels (nécrose cutanée) au niveau de l’aréole.
  • En fait, ce risque doit être réduit le plus possible par un choix adapté de la technique. En effet l’importance de la ptôse peut conduire à une modification technique pour assurer une meilleure sécurité vasculaire de l’aréole.
  • Il convient également de surveiller l’évolution cicatricielle et d’assurer au mieux les conseils post-opératoires pour réduire le risque de cicatrice hypertrophique ou chéloïdienne.
  • Il existe fréquemment des troubles de la sensibilité au niveau de l’aréole, liés au geste chirurgical et aux cicatrices. Ces modifications de la sensibilité s’améliorent souvent au bout de quelques mois.

 
Quelles sont les précautions à prendre après ?
 

  • Pour conserver le plus longtemps possible un galbe harmonieux, symétrique et naturel, il convient de conseiller le port d’un soutien-gorge nuit et jour au début (deux à trois mois) puis, uniquement le jour.
  • Il est généralement conseillé de prendre une ou deux semaines de congé, et de reprendre ses activités quotidiennes progressivement sous quelques semaines.
  • Les techniques chirurgicales de correction de ptôse mammaire respectent la physiologie et la fonction du sein. De ce fait, une grossesse et un allaitement restent possibles.

 
Quelle est la durée d’efficacité ?
 

  • Le traitement d’une ptôse mammaire permet la correction de l’affaissement glandulaire et de l’excès cutané dans le respect de la physiologie de la fonction du sein.
  • Vos seins évoluent dans le temps et notamment avec votre cycle hormonal et d’éventuelles variations de poids. Le traitement de la ptôse mammaire est efficace et dure plusieurs années.
  • Pour prolonger le résultat, et tout en tenant compte de la prise d’âge et des effets naturels de la gravité, il est recommandé de s’attacher à maîtriser son poids et à suivre un mode de vie sain.

 
En conclusion
 

  • Cette intervention est particulièrement satisfaisante, quand on a compris la nécessité des cicatrices.
  • Le résultat est encore meilleur si ces cicatrices sont discrètes, c’est-à-dire si la nature des tissus de la patiente s’y prête et si les soins sont bien respectés.
  • Le sein opéré est un sein qui reste naturel, c’est-à-dire, qu’il reste sensible aux variations hormonales et qu’il permet si nécessaire un allaitement éventuel.